Les acteurs du changement

Trois questions à Alexia Labezin, Responsable Groupe de l'expérience client

Quel a été votre parcours professionnel chez Rexel ?
Je suis arrivée chez Rexel en 2010, après avoir travaillé chez Philips Lighting où j'étais en charge des grands projets en prescription dans le bâtiment. Avec un double cursus d'école d'ingénieur et d'école de commerce, j'étais un peu atypique dans un Groupe où la plupart viennent de la distribution. J'ai passé six ans chez Rexel France, à la tête de l'activité éclairage, puis trois ans à la Direction des ventes Ile-de-France. En février 2019, j'ai rejoint l'équipe Transformation digitale et Innovation. Je suis arrivée dans cette nouvelle équipe avec une double compétence, clients et grands projets tertiaires, qui est intéressante pour le Groupe. La distribution est un monde de détails et si vous n'avez pas passé du temps sur le terrain, vous ne comprenez que la moitié des choses.

Que vous a apporté cette mobilité ?
C'est la combinaison et l'alternance entre l'opérationnel et la stratégie qui m'intéressent : on fait aussi de la stratégie lorsqu'on est dans l'opérationnel et l'on doit bien sûr fournir des résultats tangibles lorsqu'on est dans la stratégie... Mais la gestion des priorités n'est pas la même. J'ai maintenant plus de temps pour creuser des idées et des nouveaux business models. Et puis, à chaque fois qu'on change de poste, on sort de sa zone de confort et c'est ce qui nous fait grandir. Plus fondamentalement, j'ai envie de continuer à faire progresser Rexel. J'occupe aujourd'hui un poste exigeant et qui demande également beaucoup d'humilité. Il est impératif d'éviter les écarts entre le terrain et la stratégie, de garder les pieds sur terre tout en explorant le champ des possibles.

Quels sont, selon vous, les critères de réussite de la mobilité ?
C'est à chacun de savoir ce qu'il a envie de faire et ce qu'il peut apporter au Groupe. Savoir à quoi on sert est important, chercher à avoir l'impact maximum. Cela suppose d'entretenir ou de faire évoluer ses compétences et d'oser faire des propositions sans attendre qu'on vienne vous chercher. Du côté de l'entreprise, le critère essentiel est celui de la confiance. Les managers doivent faire confiance à leurs collaborateurs, les inciter à se prendre en main et à se former, faciliter les liens avec d'autres services, d'autres unités, d'autres pays. C'est en ouvrant leurs perspectives qu'on les encourage à se responsabiliser et à prendre des risques.

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